URGENT. Ecrivez ici ce que vous ressentez par rapport à la fermeture programmée d'une classe de La Verrerie-de-Portieux. Ci-dessous les classes dans leur environnement
5h30 dimanche 3 juin 2007, les premiers exposants arrivent et avec eux les premiers acheteurs qui sont, comme d'habitude, des professionnels antiquaires et autres brocanteurs en mal d'affaires juteuses. Un petit peu plus tard, vers 7 / 8 h, la foule commence à arriver rue des Arts à La Verrerie-de-Portieux. Ce sera un flot humain ininterrompu jusqu'à 18h30, avec une petite accalmie à l'heure du repas de midi ; mais pas pour les préposés à la buvette qui seront, sinon débordés, du moins submergés par tant de demandes de repas pris sur le pouce. Les convives, assis sur des bancs de bois plus lustrés qu'un pantalon de vieux verrier, se régalent au propre comme au figuré. Car si les merguez et autres côtelettes craquent sous les dents acérées, les retrouvailles entre vieilles connaissances, presque oubliées ou non, sont les déclencheurs de franches rigolades... ou d'empoignades avec des paroles un peu plus féroces, tout en restant bon enfant « si vous voyez c'que j'veux dire ! ». Pour agrémenter tout cela, de temps en temps une petite troupe composée d'amis (ies) sonne de la trompe de chasse. Les vendeurs d'un jour, au nombre de 62, je crois, sont ravis ; tout comme son ravis les acheteurs ayant déniché la bonne affaire : qui un tapis de toute beauté « brodé pas la Jeanne Sofoy », qui des ventouses fabriquées voici bien longtemps et paraissant sur les catalogue de La Verrerie-de-Portieux vers 1930, ces ventouses « même pas dépontillées » ont réchauffé les dos de plusieurs générations de verriers toussotants. Souvent, dans ce travail de guérison, les ventouses étaient accouplées à de bons et chauds cataplasmes appliqués sur la poitrine de l'atrabilaire. La chaude journée de ce vide-grenier a grandement contribué à son succès, cela au-delà de toutes espérances. Les fruits de cette manne récoltée, serviront à payer le lycée André Malraux de Remiremont, pour l'admirable travail fourni lors de la construction de la roue du moulin du Pilan. C'est avec brio que les artistes du bois du lycée précité, couplés aux bonnes volontés des gens de l'association pour la sauvegarde du moulin du Pilan de La Verrerie-de-Portieux, ont remis en son état originel, la superbe roue disparue et reconstruite entièrement, qui, à l'époque, servait à actionner la meule du moulin du Pilan. Ce premier vide-grenier contrôlé par les gens de l'association du Pilan, a été une grande réussite. Que tous soient félicités, aussi bien les exposants que les acheteurs, et surtout les bénévoles qui ont été sur la brèche de potron-minet jusqu'à tard dans la soirée. La récompense a été à auteur des espérances ; plus le moindre guignon de pain à 19h, plus de victuailles à se mettre sous la dent, reste un petit peu de bière qui mélangée à l'amer permettra d'engloutir un dernier verre. Allez, à la vôtre ! Gérard TRIBOULOT dimanche 3 juin 2007
